Lutte Queb. – ALE- Apogée 2018

#GalaLutteQueb – ALE – Apogée

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texte par :@Cestjusteguillaume

crédit photo : Martin St-Laurent et Nathalie Laplante

Le 28 avril dernier avait lieu le plus gros gala de l’année de la fédération sherbrookoise ALE : Apogée 2018. Nous avons reçu une invitation de la part des organisateurs. On ne pouvait donc pas refuser… une invitation! VIP! Le rêve de tout modeste podcasteur. Nous avons aussi été informés de la présence de Soa Amin – ou Dru Onyx pour les intimes. Les grosses infos.

Arrive le 28 Avril 2018.

Nico et moi, représentants officiels CJDLL envoyés pour couvrir ledit événement, avons entrepris le périple à partir de Saint-Damase en direction des contrées lointaines de l’Estrie. Une fois sur place, on est surpris de se retrouver dans une salle comble. On se demande si l’engouement est le même pour chacun des événements de l’ALE. On annoncera plus tard une foule sold-out de 600 personnes. Six cents personnes, ça commence à faire pas mal de monde. Ce n’est pas juste à Québec ou Montréal que ça se passe, la lutte québécoise. Y’a fort à parier qu’il y a une fédération près de chez vous qui pourrait t’intéresser. Mais là, je m’écarte du sujet…

Avant d’en arriver au déroulement du gala en tant que tel, mentionnons seulement que la dame à l’accueil nous a reconnus en tant que gars de CJDLL. Moi qui m’étais préparé un speech, rodé au quart de tour en plus, je me faisais reconnaître. Elle a surtout lu sur ma casquette C’est juste de la lutte. … mais rien n’empêche que j’ai pu crier «VIP BABY» en m’éloignant tranquillement. C’est une tentative d’établir une nouvelle catch phrase pour le podcast.

Procédons.

La soirée débute vers 19h30. Le setup pour l’entrée des lutteurs était bien foutu. Un look professionnel. Pendant que les speakers crachaient du gros heavy métal, sur deux écrans télé placés juste au-dessus de l’entrée des lutteurs commençait la diffusion d’un highlight reel présentant les lutteurs qui allait performer tout au long de la soirée. Pour les ptits nouveaux comme nous, c’était une chance de mieux cerner des lutteurs qu’on ne connaissait pas d’avance. Durant le gala, ça aidait à mettre un peu de contexte autour des matchs, alors que des promos de lutteurs étaient présentées avant chaque affrontement. Pouce en l’air pour la présentation.

https://www.instagram.com/p/BiIeitMglUy/?taken-by=estrielutte

Le Cartel c. Karl Jepson et Jayden Caine

Ça commence avec un match tag team entre le vil président de l’ALE, très justement nommée Johnny LaMagouille, en équipe avec Carlos Gonzales contre l’équipe de Karl Jepson et Jayden Caine. Rapidement… les heels ont reçu de la chaleur rien qu’en masse et la hot tag de l’homme à la fine moustache, monsieur Gonzales, a été très bien amenée, réaction de la foule à l’appui. S’en suivent quelques manigances et fourberies, pour que le Cartel se sauve finalement avec la victoire.

Bon match, bien que j’ai trouvé que les kicks de Jayden Caine manquaient de claques sur les cuisses. #TeamClaquesSuesCuisses.

ALE

Kira c. Sally – Championnat féminin – Match 2 out of 3 falls

On voit trop peu de lutte féminine au Québec.

On a été agréablement surpris par ce match 2 out of 3 falls. Elles ont obtenu de très bonnes réactions et sans les connaître on pouvait déjà sentir qu’elles étaient toutes deux des favorites de la foule.

Le combat était solide. Elles ont enchaîné les near fall crédibles jusqu’à en arriver à une finale satisfaisante. Après le match, elles se sont retrouvées pour se féliciter de leur performance dans le respect et, surprise, Kira attaque Sally avec la ceinture. Je trouvais que la ligne entre le face et le heel était assez floue, puis on m’a donné un beau petit heel turn pour mettre ça au clair. Merci. La suite promet d’être intéressante.

Kira

DG de la ALE Simon Easton c. Muundo – match poste contre cheveux

Le directeur général de l’ALE Simon Easton prend le micro et nous explique qu’il «DOMINE» dans la fédération. La foule de lui répondre : «tu domines fuck all». Lutte et insulte, une combinaison classique. Les enjeux étaient gros. Si Easton perdait, il perdait aussi son poste de directeur général. Si par contre il arrivait à dominer et l’emporter sur Muundo, ce dernier allait devoir couper ses longs cheveux. Garder ta job ou garder tes cheveux… quel suspense! Après quelques discussions animées entre Easton et la foule entamées ici et là au travers de prises efficaces et bien vendues, de sacres et de sauts, le Samoa Sherbrookois l’emporta finalement. Il gardait ses cheveux. Ouf. Easton, lui perdait deux lettres qui devaient lui tenir bien à cœur et qu’il plaçait spécialement devant son nom : DG…

Mention spéciale à Munndo pour sa superbe spear à la Roman Reigns.

ALE

HighLight Reel (poids combiné de 270 lbs) vs Timless vs Surfer Mitch & Kevin Béru : tornado match

Okay. Ce match-là bougeait pas mal. Deux gars plus slim que les autres avec un poids combiné de 270 lbs, un gars en one piece de surfeur et des luchadores avec des mohawks drette su’es masques. Rapidement, il y a eu un solide spring board cannonball, des sauts vers l’extérieur, un 450 splash, beaucoup de kicks, beaucoup de claques sur les cuisses.
Un solide effort de la part des trois équipes, qui se concrétise en une victoire de Highlight Reel.

ALE

Rogen vs Bobby Fashion vs Kid vs Nick Ravage (acc. de Xiao-Lee) vs Patriote Séguin vs Ulysse Miller : on enchaîne tout le monde.

Imagine-toi un Elimination Chamber à la WWE, mais tu remplaces la structure en métal et les chambres en verres par des menottes placées à chacun des quatre coins du ring. J’ai bien aimé le concept. Pas grand-chose à dire, sinon que le match en soi était bien et que le gars qui a volé le show est probablement le manager du champion Rogen,: Monsieur. Fortier. Il a réussi à attiser de la chaleur sur un pas pire temps, en plus de procurer la victoire à son protégé et lui permettre de garder sa ceinture.

Je répète, concept très intéressant.

ALE

-Soa Amin vs MG Animal : Bagarre de gros messieurs

Gab nous avait déjà beaucoup parlé de Soa Amin (ou Dru Onyx de Torture Chamber), qu’il avait vu lutter quelques fois à la NSPW à Québec. Il a su nous impressionner tout autant. Il apporte une intensité qui est toujours la bienvenue et maîtrise un personnage de monstre heel qui garantit un investissement de la foule dans la lutte pour la victoire de son adversaire. Toutes les prises étaient efficaces et avaient un impact certain sur la foule, qui elle s’empressait de réagir de vive voix à tout ce qui se déroulait devant eux. Le meilleur combat de la soirée et ça se termine sur une victoire de MG Animal.

ALE

-Wheels of Destruction © vs Grixix le Gaulois & l’Homme Lézard

Grixix le Gaulois, personnage tout droit sorti d’un tome de Astérix, pourrait être ton nouveau lutteur préféré si tu rêves encore et toujours de mettre la main sur de la potion magique. Il faisait équipe avec l’Homme Lézard, qui portait simplement un masque vert de luchador. Ensemble, ils affrontaient Wheels of Destruction, l’équipe à la gimmick de bikers. Ça ne se voit pas ailleurs.

Le meilleur moment du match était probablement le segment où l’un des deux Wheels est venu soigner son partenaire agonisant avec de la bière, comme si c’était de la potion magique. Il s’est ensuite relevé, soudainement pris d’une énergie sans borne, en criant «JE SUIS FORT EN TABARNACK !» à tue-tête. Et oui.

Ils ont perdu sur un roll-up, comme quoi – soyez attentifs, les jeunes – consommer ne vous garantira pas toujours la victoire une fois atteint le plus haut sommet de la lutte sherbrookoise. À la fin du match, l’un des deux monsieur Destruction a annoncé sa retraite et a ensuite profité de l’occasion pour demander en mariage sa conjointe, qui accepta tout de suite. Un vrai roller-coaster d’émotions.

ALE

Bigfoot #Laforêt vs X-Plicit

Dans le dernier combat de la soirée, on retrouvait le champion Bigfoot #LaForêt contre X-Plicit. Pendant le match, les méchants garçons du Cartel, faction alliée de monsieur Plicit, sont venus lui porter secours avant d’être rapidement neutralisés par Johnny LaMagouille en chemise pantalons et Carlos Gonzales.

Il y a eu un solide Chokeslam de la part de Bigfoot. J’ai même crié victoire, canon à confettis à la main, mais son adversaire a levé l’épaule tout juste avant le compte de 3. Misère. Ce n’était que partie remise jusqu’à ce que #LaForêt remporte la victoire, 23h00 dépassé. Ce dernier remportait alors son deuxième championnat ALE, sous ovation de la foule, satisfaite, mais justement fatiguée d’une très longue soirée de lutte.
Mention spéciale à la Superplex de la 3e corde de Bigfoot et la powerbomb sur le bord du ring du géant membre du Cartel. Il y a probablement une meilleure façon de le formuler.

 

ALE

Avec la foule présente sur place, il y avait du bruit en masse. On remarquait toutefois qu’il y avait moins de chants définis, comme on peut en entendre dans beaucoup d’autres fédérations, comme si la foule était moins conditionnée à réagir comme il est presque coutume de le faire. On pouvait quand même définitivement sentir une certaine fébrilité dans la salle et les 600 fans présents déplaçaient de l’air pendant que les gars sur le ring leur rendaient la pareille en donnant tout ce qu’ils avaient. J’ai cru remarquer un niveau de lutte parfois moins impressionnant que ce qu’on peut voir à la IWS, la FLQ ou la NSPW et l’événement était un peu trop long à mon goût, mais on a tout de même passé une bonne soirée qui valait certainement le déplacement. Et je suis convaincu que les 600 personnes présentes partagent le même avis.

Supporte ta lutte locale.

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Famille, lutte et baladodiffusion.

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