

Comme le veut la tradition, à chaque jeudi du mois de décembre avant Noël,
je vous présente la Révision de l’Avent : mon top 24 des meilleurs lutteurs RAW et Smackdown depuis le début de la Révision des comptes; soi l’année COVID. Revisitez avec moi une année charnière ou assez ordinaire avec des statistiques ridicules, des Awards et des moments pas toujours marquants! Ça se lit comme du chocolat…
24e position : Miz et Morrison
Fiche (victoires-défaites) : Miz = 2-19-1 ; Morrison = 1-18-1
Présences dans les Actifs : 11
Présences dans les Passifs : 27
Taux d’efficacité : 0,289
Citation qui résume leur année : « Des blagues de gros, d’autres blagues de gros, des punchs qui tombent à plat, un technicien qui arrive sur le ring à la toute fin du segment, pour aucune raison… Les productions indépendantes font plus d’efforts pour essayer d’être professionnels. Ce segment tombe à plat… »
Une année, somme toute, assez difficile pour les animateurs de multi talk-shows. La WWE les a utilisés ad nauseam, d’abord à Smackdown et maintenant à RAW, pour mettre en valeurs leurs adversaires. Mais leurs rivalités principales ont été presque catastrophiques. Après avoir perdu leurs titres par équipe dans un match en simple en Avril, Miz et Morrison ont tenté de remporter ensemble le titre Universel des mains de Braun Strowman. On se souviendra de l’épisode où ils ont joué des tours pendables à Braun, comme brasser sa bouteille d’eau et brisé la vitre de son char à coups de bâton de baseball. Kayla Braxton se rappellera surement la glue verte qui lui est tombé sur la tête. Une fois cet échec lamentable oublié, ils ont réussi à ruiner la vie de rêve d’Otis et Miz a mis la main sur la valise Money in The Bank. On soupçonne que son cash-in sera tout aussi désolant.
#GrossesNouilles
À trop vouloir faire de la comédie poche, on finit par tombé dans le ridicule. C’est ce que sont devenus Miz et Morrison. Ils n’auront même pas réussi à mettre en valeur quiconque. Les statuts de Braun Strowman et Otis aujourd’hui en sont la preuve. C’est dommage parce que Morrison aurait pu avoir un retour beaucoup plus marquant. Mais puisqu’il est allé lutter « dans les mineures », il restera toujours un pion aux yeux de Vince…
23e position : Apollo Crews
Fiche (victoires-défaites-nulles) : 13-11-1
Présences dans les Actifs : 4
Présences dans les Passifs : 12
Taux d’efficacité : 0,250
Citation résumant son année : « Ce soir, Apollo Crews affrontera Shelton Benjamin. Après s’être affronté 25 fois dans les 3 derniers mois, Apollo et Benjamin s’affronteront dans le RAW Underground… »
Tous les espoirs étaient permis pour l’ancien champion des États-Unis après une victoire contre MVP en avril. Il était revenu d’une blessure qui l’avait empêché de participer au Money In the Bank pour vaincre Andrade et lui ravir son titre en mai. Mais MVP s’est vengé en formant la Hurt Business. Le destin du pauvre Apollo s’est donc scellé, à la suite du départ de Paul Heyman. Il a perdu son titre et est retourné aux oubliettes à Smackdown lors du repêchage…
#NiaiseMoi
Un beau talent gaspillé dans un personnage sans saveur. Les matchs se sont rapidement succédés et sa rivalité avec la Hurt Business est vite devenue redondante. Un personnage comme lui, toujours tout sourire, aurait probablement eu besoin d’un Heel Turn pour rester pertinent. Mais telle est la mentalité de Vincent, quand il ne voit rien en vous, difficile de le faire changer d’avis…
22e position : Viking Raiders
Fiche (victoires-défaites combinées) : 5-9
Présences dans les Actifs : 5
Présences dans les Passifs : 14
Taux d’efficacité : 0,263
Citation résumant leur année : « Les Vikings Raiders tentent eux de nous faire oublier le karaoké avec un spot rouge et de la boucane. Ils challengent les Street Profits pour un match de championnat et terminent leur laïus en disant : « We want the smoke… » Il était temps que ça finisse puisque la machine à boucane n’avait plus grand-chose dans le réservoir, et ça commençait à devenir malaisant… »
Un échec cuisant dans une série de vignettes horribles peut mener vers la spirale aux enfers. C’est ce qu’on vécut les Viking Raiders cette année. Après une rivalité ridicule, aboutie dans un conteneur à déchet et un gros crocodile en plastique, les Vikings ont été repoussés dans le sous-sol de RAW et Ivar en aura finalement payé le prix, en voulant faire un saut suicide qui lui coutera le reste de son année. Erik est maintenant bien seul, courant après R-Truth et espérant devenir papa au plus vite…
#PausePisse
Hormis dans le cas de Jey Uso, une blessure dans une équipe sonne aussi le glas pour son partenaire. Car n’a pas un cousin influent champion du monde qui veut. Après le catastrophique Viking Experience, les Raiders ont appris à la dure qu’il y avait une hiérarchie sur le Roster principal et ils étaient encore loin du sommet. Après un passage quasi parfait à NXT, on devra probablement mettre une croix sur 2021 et espérer que 2022 leur soit plus profitable.
21e position: Street Profit
Fiche (victoires-défaites combinées) : 15-4
Présences dans les Actifs : 6
Présences dans les Passifs : 16
Taux d’efficacité : 0,273
Citation résumant leur année : « On nous présente encore les faits saillants de la rivalité Street Profit et Viking Raiders. Si quelqu’un commence à regarder à ce stade-ci, c’est presque mieux de ne pas savoir ce qui s’est passé avant. »
Bien que largement dominants depuis leur victoire en février dernier, les Street Profit ont été malheureusement impliqués dans une des pires séries de segment de l’histoire : leur rivalité avec les Viking Raiders. La blessure d’Ivar est venue rajouter un point d’exclamation sur l’année de tout ce beau monde. Les Street Profit se seront ensuite débarrassés d’Andrade et Garza, au passage, avant de mettre fin à leur règne de champions de RAW dans un échange de ceintures. Les champions de Smackdown auront au moins terminé l’année en beauté, prenant le flambeau des mains de New Day à Survivor Series.
#ClapDeGolf
Les divisions par équipe à RAW et Smackdown sont dans un creux de vague majeur. La domination des Street Profit en fût le résultat. Leur talent au micro et dans le ring est indéniable, mais leurs segments tombent rapidement dans la redondance, comme s’ils n’étaient que de la fumée. Ils devront espérer un miracle venu du ciel, (la pognez-vous) pour que la division par équipe redevienne intéressante.
20e position : Hurt Business (MVP, Bobby Lashley, Shelton Benjamin et Cedric Alexander)
Fiche (victoires-défaites) : 9-5, Bobby = 17-4, Shelton = 2-6, Cedric Alexander = 10-9
Présences dans les Actifs : 16
Présences dans les Passifs : 43
Taux d’efficacité : 0,271
Citation résumant leur année : « La Hurt Business entre dans le ring. MVP nous fait une annonce officielle. Quand Retribution est arrivé, tout le monde avait peur. Tout le monde? Non… Un groupe peuplé d’irréductibles Hurt Businessiens résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons des camps retranchés de T-Barorum, Macerorium, SlapJackorium et MyaYum. »
Le chemin fût long et ardu, mais on peut dorénavant dire que la Hurt Business domine la… sous-carte, milieu de carte, bas de carte, de RAW. L’aisance de MVP au micro lui aura permis de rester à RAW, plus longtemps qu’un Dream match contre Rey Mysterio. Après son échec avec Brandon Vink et Shayne Thorne, c’est auprès de Bobby Lashley que le vent s’est mis à tourner. Mais ceux, qu’on aura largement utilisés, plus que quiconque, en temps de pas de foule, auront eu besoin de l’arrivée de Cedric et du championnat des États-Unis pour s’établir enfin.
#BeaucoupBien
Les factions étant très rares sur le Roster principal de la WWE, on n’aurait probablement pas gagé sur les succès d’une nouvelle Nation of Domination en 2020 et surtout pas après tout ce qui s’est passé en mai aux États-Unis. Mais contrairement à Retribution, leur désir clair d’être des forces dominantes aura fait en sorte qu’on finisse par les prendre au sérieux, malgré les nombreux segments redondants qui ont construits leur été. Maintenant, il serait intéressant en 2021 de les voir se battre contre des adversaires plus crédibles que Ricochet, Apollo, Titus O’Neil et Retribution…
19e position : Drew McIntyre
Fiche (victoires-défaites) : 21-3
Présences dans les Actifs : 12
Présences dans les Passifs : 29
Taux d’efficacité : 0,293
Citation résumant son année : « Drew arrive avec en chest avec sa ceinture. C’est un vrai bad ass, mais il ne peut rien faire contre une porte de grillage barrée. Il n’est pas comme Kane ou Brock Lesnar. Randy le nargue à travers la grille. Mais Drew a compris la vie. Ne dépense pas d’effort pour rien. Travaille intelligemment. Il avait caché une grosse paire de Cutters dans la barricade. Ah! Ha! Randy a la grosse chienne. Orton retourne dans le ring et attend Drew avec sa chaise, épeuré bin raide. Drew coupe la chaine avec ses Cutters et il entre en cellule. Il referme la porte derrière lui… J’aimerais vous dire ce qui est arrivé ensuite. Mais RAW est terminé. »
Après sa victoire contre Brock Lesnar, Drew McIntyre a connu une année COVID dominante, s’établissant comme étant un champion indétrônable, se débarrassant au passage de Rollins, Lashley et Ziggler. Mais c’était sans compter l’acharnement de Randy Orton, qui à force d’essayer, et d’essayer, et d’essayer, encore et encore, aura fini par faire tomber le roi écossais de son piédestal. Mais 2 semaines plus tard, c’est lui qu’on retrouvait à nouveau au sommet, cette fois pour affronter Roman Reigns dans un concours du Roi de la montagne.
#LeSuperbe
C’est rare qu’on puisse parler d’un baby-face qui domine autant à la WWE. On avait l’impression qu’il pourrait garder aisément son titre jusqu’au prochain WrestleMania. Mais si Drew se retrouve aussi loin au classement, c’est que ses rivalités ont été plutôt décevantes, exposant au passage la difficulté pour la WWE de pousser et créer des nouveaux talents, paradoxalement. Peu de gens se souvienne de son match contre Seth Rollin, Bobby Lashley débutait en compagnie de MVP et Dolph Ziggler n’était là que pour remplir le pont. Et sa rivalité contre Randy Orton, s’est étirée, étirée et étirée, encore et encore, pendant plus de 4 mois. Mais à l’automne 2019, Drew perdait contre Ricochet. On peut dire que c’est tout un revirement de situation. Malgré l’absence de l’univers dans les estrades, Drew McIntyre s’est révélé être une Star en 2020.